On est à la fin des années 80…
Pièces d’Autos Turcotte, un recycleur automobile de Trois-Rivières, Québec, Canada songe à l’informatisation de son entreprise en obtenant un produit qui pourrait l’aider avec ses ventes, la comptabilité et les inventaires.
L’entreprise regarde ce qui existe sur le marché et consulte des collègues recycleurs. Les avis sont partagés, c’est cher, ce n’est pas disponible en français, plusieurs fonctionnalités souhaitées sont manquantes ou elles ne répondent pas entièrement aux besoins du recycleur.
Les gens de P.A. Turcotte sont un peu découragés par leurs recherches, mais ils ont une idée : « Et si on faisait programmer notre logiciel parfait par une compagnie d’informatique ? On serait 100 % satisfaits du résultat. »
P.A. Turcotte se lance et engage une firme pour programmer son logiciel de Yard Management System (YMS), un ERP spécialisé pour les recycleurs automobiles. C’est une nouvelle qui fait du bruit dans leur cercle d’affaires. Les autres recycleurs du milieu s’intéressent à ce qu’ils font. Certains disent : « Si votre projet fonctionne et que vous êtes ouvert à le vendre, j’aimerais bien l’avoir pour mon entreprise ». C’est prometteur. Cependant, quelques mois plus tard, une moins bonne nouvelle les attend. La compagnie d’informatique qu’ils avaient engagée est achetée par une autre société. Cette dernière annonce à P.A. Turcotte : « Votre projet ne fait pas partie de notre vision d’entreprise et nous allons l’abandonner. Vous pouvez récupérer les droits sur le code déjà développé pour la somme de 40 000 $. »
Chez P.A. Turcotte, on sait deux choses : on veut le produit et les autres recycleurs sont également intéressés. On décide donc de fonder ProgiPac, une autre entreprise, avec quelques associés, mais aussi avec des alliés, dont le programmeur du logiciel, François Paprosky, qui désire terminer ce qu’il a commencé.
En 1990, c’est le début de l’aventure Progi. En 1992, le logiciel est fin prêt, les ventes débutent et beaucoup de recycleurs québécois de marque adopteront le YMS ProgiPac.
À travers les années, les recycleurs québécois sont devenus très proches de Progi.
En 2021, ProgiPac est devenu Progi et l’entreprise travaille toujours de près avec les recycleurs, notamment avec ProgiPièces, son vaste marché numérique de pièces automobile, ProgiPac, son YMS, et ProgiPix, son encan virtuel pour les véhicules pertes totales. En plus de sa clientèle de recycleurs, Progi est désormais d’envergure nationale et travaille avec de grands assureurs canadiens, des milliers de carrossiers et de fournisseurs de pièces automobiles et des fabricants automobiles.
Vous pouvez en découvrir davantage sur Progi en visitant progi.com
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Rédaction : Alexandre Rocheleau
Révision : Sophie Larocque
Édition : Émilie Blanchette