Devenir un exportateur de véhicules pertes totales comporte son lot de pièges. Si vous aspirez à devenir un exportateur ou si vous êtes un novice dans le métier, voici les pièges que les exportateurs vétérans savent éviter.

Voici les 6 conseils pratiques :

Multiplier ses opportunités
Être un exportateur de véhicules pertes totales, c’est d’abord savoir saisir des opportunités d’achat et de vente. Il faut diversifier vos réseaux d’approvisionnement, car c’est un milieu très compétitif et vous devez assurer l’approvisionnement de la matière première dans vos pipelines pour avoir du succès. Les encans virtuels sont des mines d’or pour les exportateurs.

Intéressez-vous à la culture de votre clientèle
Qui dit international dit culture. Portez attention à ce qui intéresse votre clientèle potentielle dans les pays où vous voulez exporter vos véhicules afin d’adapter l’offre au territoire. Vous allez proposer votre marchandise là où la demande est meilleure, il est donc fort probable que vous en tiriez de meilleurs profits et que votre vente se conclue plus rapidement.

Au-delà de la marque, il est important de s’intéresser aussi aux options de votre marchandise comme l’air climatisé. Si une marque est prisée sur un territoire, elle peut perdre des plumes si elle n’a pas une option aussi simple que l’air climatisé. Elle restera donc plus longtemps sur vos tablettes virtuelles et se vendra moins cher.

La couleur est probablement aussi l’un des grands facteurs culturels influençant l’achat d’une voiture. Est-ce que la couleur de votre marchandise sera appréciée sur le marché que vous ciblez ? Il est très important de s’intéresser à ces choses, car tout compte fait, ces informations guideront nos décisions d’affaires qui impacteront le temps de cycle de nos ventes et nos profits.

Règles et aspect légal de l’import-export de véhicules dans les pays que vous ciblez
En import-export de véhicule pertes totales, la paperasse et les protocoles meublent vos opérations quotidiennes. Le plus ardu est que pour chaque territoire convoité par l’exportateur, les règles du jeu changent et peuvent ralentir considérablement les opérations et transactions.

De plus, dans certains pays, la corruption devient la réglementation officieuse qui prend souvent le dessus sur les procédures officielles. On nage alors dans l’inconnu. Il n’y a plus de cadre de référence et omettre de graisser les bons contacts peut malheureusement bloquer votre marchandise éternellement dans un port ou vous la faire voler. Ce qui semble scandaleux pour un Canadien ou une Canadienne est une réalité culturelle parmi bien d’autres qui pourraient vous surprendre dans plusieurs pays du tiers monde. Il est donc important de faire nos recherches et d’organiser ses opérations en conséquence afin d’éviter les mauvaises surprises.

Surveillez les taux de change
S’il y a un délai entre l’achat et la vente du véhicule, par exemple, le véhicule est acheté après son transport, son dédouanement et sa mise en marché, alors il se pourrait que la valeur de la monnaie que vous utilisez pour faire vos transactions, généralement le dollar US, en prenne pour son rhume et que votre bonne affaire tourne à la catastrophe.

Il faut s’intéresser au marché monétaire, connaître ses prévisions, etc.

Pour vous rendre moins vulnérable, pensez aussi à un modèle d’affaires où la voiture est achetée plus tôt dans votre processus d’opérations, par exemple, quand vous en faites l’acquisition dans son pays d’origine.

Magasinez vos transporteurs
Au début, on magasine un transporteur, on trouve un bon prix et on apprend à faire confiance. Ensuite, on veut étendre nos opérations à d’autres pays et on est tenté de remettre nos opérations entre les mains du même transporteur. Cela peut s’avérer une bonne idée, mais magasinez d’abord les opportunités, vous pourriez être surpris de la fluctuation des prix entre les destinations. Même si vous vous entendez bien avec vos transporteurs, assurez-vous de regarder ailleurs de temps en temps pour voir si vous êtes toujours dans le coup avec les coûts de transport.

Intéressez-vous aux dommages qu’ont subis les véhicules pertes totales que vous convoitez
Ce dernier conseil s’applique aux exportateurs novices comme aux vétérans. Intéressez-vous aux dommages qu’ont subis les véhicules que vous achetez. Trop souvent, nous voyons des acheteurs à l’encan s’arrêter à la photo, marque et modèle pour faire un achat et finalement être déçus lorsqu’ils s’aperçoivent que rebâtir le véhicule est une tâche colossale ou que le prix de revente établi au départ se fait plumer.

Mot de la fin
En définitive, être un exportateur de véhicules pertes totales, c’est toute une aventure, et si vous n’êtes pas préparés convenablement, c’est aussi tout un casse-tête.

Obtenir de la bonne matière première demeure le pilier de cette entreprise, c’est pourquoi nous vous offrons un dernier conseil de maître ; achetez vos véhicules pertes totales à l’encan virtuel ProgiPix. La marchandise provient de sources fiables comme des assureurs et la qualité du service de ProgiPix est de renommée canadienne et mondiale, car plusieurs exportateurs s’en prémunissent.

Rédaction : Alexandre Rocheleau
Collaboration : Frederic Miceli
Révision : Sophie Larocque
Édition : Émilie Blanchette