Salut, c’est Alex de Progi.

Vous rappelez-vous quand on (« on » étant bien des acteurs de l’industrie, en fait) vous disait qu’à un moment donné les certifications, ça allait devenir important?

Il y avait quelques braves qui se sont lancés et quelques autres qui ont suivi, qui se sont investis à fond en argent et en temps. Aujourd’hui, l’heure pour eux est venue de faire un retour sur investissement.

Les certifications, c’est comme le carreauté, c’est là pour rester un bon bout de temps.

L’avez-vous senti dans le marché? Avez-vous remarqué que certains modèles de voiture, vous les voyez moins depuis quelque temps? Ils n’ont pas cessé d’exister. Ils sont chez un carrossier certifié.

Certains donneurs d’ordres semblent avoir décelé que les ateliers certifiés avaient des avantages non négligeables. Le marché était déjà en train de changer, de se rationaliser, et semble-t-il que la certification soit l’un des rouages clés de ces changements.

Ce que l’on voit, je suis ouvert aux avis contraires, c’est une concentration de l’ouvrage chez des gens que l’on a jugés comme faisant leurs devoirs (ou peu importe l’interprétation de la stratégie d’affaires par le donneur d’ordres).

Les carrosseries certifiées ont montré des signes d’amélioration continue, la volonté d’investir dans leurs processus, une sensibilité aux besoins du marché. Je suis allé à une conférence cet automne et, notamment, on y disait qu’elles sont réputées mieux équipées (on notait en particulier les outils de mesure 3D) et qu’elles sont fiables. Elles apportent un gage de qualité, ont de meilleurs temps de cycle clé à clé, et ont un accès au marché haut de gamme. Ce n’est pas négligeable.

Je ne sais pas si c’est la certification ou la prédisposition à porter les actions menant à la certification (amélioration continue, initiative, etc.), ou un heureux mélange des deux, qui explique le succès des carrossiers certifiés. Je sais une chose : c’est que, statistiquement, ils sont en avant de la parade.

Au Canada, environ 80 % du marché de la collision est orchestré par les assureurs. Ce sont vos clients. Est-ce que vos clients veulent des certifications? Si oui, il est peut-être temps d’y penser avant qu’il ne soit trop tard. Mais ne le faites pas pour quelqu’un d’autre. Faites-le pour vous. Soyez le leader de ce changement si vous le désirez.

D’ailleurs, si vous avez déjà vos certifications et que vous voulez les mettre en valeur auprès des assureurs, vous le pouvez grâce à ProgiSync.

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Article par Alexandre Rocheleau