Salut, c’est Alex. Au moment de la parution de cet article, le soleil brille. Si quelqu’un a manqué le blend (raccord) sur la voiture d’un client, ça se voit facilement à l’œil nu. Ding dong ! Il sonnera donc à votre porte pour avoir un service à la hauteur de ses attentes.

Dans le monde du gaspillage qui nuit à la productivité, on appelle ce concept la correction ou encore la mauvaise qualité du travail.

Chaque retour de garantie, chaque client qui n’est pas content du service et demande réparation, vous empêche de réaliser votre prochaine réparation payante. C’est pourquoi produire de la qualité, c’est important.

Première chose : une réparation bâclée, c’est la garantie de devoir la refaire. Et qui dit refaire, dit double dépense de temps, matériel et effort. C’est comme si vous deviez payer deux fois pour la même réparation. Mais c’est pire que cela : le temps que vous étiez en train de manquer votre coup sur une réparation, vous n’étiez pas en train d’en réussir une, le temps que vous êtes en train de réparer une deuxième fois la même, vous n’êtes pas en train d’en réussir une nouvelle. Donc, vous serez payé une fois, mais en coût d’opportunité et en coût réel vous payez une mauvaise réparation de trois à quatre fois.

Si vous avez un pourcentage de retour inquiétant, vous avez des gains monstrueux à faire juste ici. De plus, les clients qui reviennent vous voir en retour de garantie de réparation ne risquent pas de chanter vos louanges. C’est un autre coût invisible qui peut entraîner des dommages financiers et porter atteinte à la réputation de l’atelier.

Alors, comment éviter de tomber dans le piège de la mauvaise qualité ? Voici quelques pistes :

Formation et compétence : Assurez-vous que votre équipe soit bien formée et à jour dans ses compétences. Un technicien compétent, c’est la première barrière contre la mauvaise qualité.

Contrôle de qualité rigoureux : Mettez en place un système de contrôle de qualité solide. Un bon coup d’œil critique avant que la voiture ne quitte l’atelier peut vous sauver bien des tracas.

Communication ouverte : Encouragez une communication franche dans votre équipe. Si quelqu’un repère un souci, il doit pouvoir le signaler sans crainte.

Processus optimisés : De bons processus vous permettront de diminuer vos risques d’endommager le véhicule en essayant simplement d’effectuer la réparation. Plus vous limitez les mouvements du véhicule et les mouvements autour du véhicule, plus vous limitez vos risques d’avoir de mauvaises surprises.

En bref, la mauvaise qualité, c’est un peu comme un assassin caché dans l’ombre, prêt à frapper votre atelier quand vous vous y attendez le moins. En la combattant, vous ne ferez pas que gagner en efficacité, vous construirez aussi une réputation solide.

Une petite note avant de partir : Trop, c’est comme pas assez ! Faites la qualité nécessaire à une réparation réussie, pas plus pas moins, afin d’éviter les répercussions néfastes sur votre productivité.

Alors, regardez votre pourcentage de reprises de réparation, donnez-vous un objectif de le faire diminuer, ajustez vos processus en conséquence et mettez la qualité de votre travail au service de votre atelier.

 

Rédaction : Alexandre Rocheleau
Révision et édition : Krystel Henley-Rocheleau