Les goulots d’étranglement sont des phénomènes malheureusement trop présents dans les chaînes de production en atelier. Leurs conséquences peuvent être graves parce que la perte de productivité entraînée par ces derniers impacte directement la profitabilité des ateliers qui ne pourront atteindre leurs rendements maximums.
Étirement des temps de cycles, heures supplémentaires, plus d’énergie à investir pour obtenir les mêmes résultats, stress causé à l’équipe, diminution de capacité. Il va sans dire que les goulots d’étranglement ont les mains dans les poches des carrossiers.
Tout d’abord, on doit identifier les problèmes de productivité dans l’atelier, bref, là où ça bloque. Les cas de goulots d’étranglement les plus fréquents se produisent dans la chambre de peinture et à la finition. Les meilleurs logiciels de planification de capacité, tels que ProgiPlanning, peuvent facilement aider à repérer et prévoir les goulots d’étranglement.
Que faire une fois que ces derniers sont trouvés ? Tout d’abord, le piège classique qui crée les pires goulots d’étranglement est de recevoir les véhicules le lundi pour essayer de livrer, dans l’absolu, le vendredi. L’alternative est d’essayer de recevoir et de livrer des véhicules chaque jour, les employés qui subissent les plus gros écarts de travail, comme les peintres et les techniciens associés à la finition, vont rapidement devenir plus efficaces.
Souvent, suite à ce gain en productivité, il ne sera pas rare de voir le goulot d’étranglement se déplacer vers le lavage des véhicules. C’est normal, les techniciens ont atteint de nouveaux niveaux de performance et ensevelissent sous travail les laveurs qui n’avaient pas l’habitude de cette cadence. Un truc simple ; répartissez le travail des laveurs dès l’arrivée d’une réparation afin qu’ils débutent et même complètent le lavage intérieur du véhicule. Le but est de lisser la chaîne de production, de la rendre constante.
D’autres trucs pour régulariser sa chaîne de production ; mieux prévoir l’impact des dossiers non carrossables dans la semaine de travail afin de leur laisser de l’espace pour que l’équipe puisse débuter la réparation organiquement dans votre flot de travail. Puis, mieux contrôler la chaîne d’approvisionnement en pièces ; plutôt que de recevoir d’immenses lots de pièces d’un coup, recevez au fur et à mesure ce dont vous avez besoin pour effectuer les réparations à venir. Un efficace logiciel d’approvisionnement en pièces tel que ProgiPièces permet les commandes différées et met vos chaînes d’approvisionnement et de production au même diapason.
Rédaction : Alexandre Rocheleau
Collaboration : Charles Aubry et Laurent Tri
Révision : Sophie Larocque