L’une des pratiques courantes dans l’industrie de la carrosserie est de recevoir l’ensemble de ses véhicules carrossables le lundi matin dans l’espoir de les livrer le vendredi. En termes de productivité, cette pratique mène souvent à des contreperformances de l’atelier voire même un épuisement des membres de l’équipe.
Mais pourquoi ? Premièrement, les goulots d’étranglement dans la chaîne de production se forment et nuisent à la productivité. Plus souvent, on voit ceux-ci se créer à l’étape de la peinture ou à celle de la finition avant peinture (sablage de précision et pose de ruban de masquage). Cela produit un effet de rush dans l’atelier, entraînant des pointes d’activité et d’inactivité et créant un stress inutile pour l’équipe.
De plus, l’adaptabilité de l’atelier se trouve diminuée. Que ce soit pour accueillir des urgences, des véhicules non carrossables ou encore de nouvelles opportunités de réparation, la situation est souvent compliquée et les imprévus sont difficiles à accommoder sans chambouler tout le plan de match.
Les avantages de recevoir et livrer chaque jour
De leur côté, les ateliers performants se sont mis à recevoir et livrer des véhicules chaque jour. Ainsi, ils ont découvert qu’ils sont capables de maximiser leur capacité en évitant de surcharger les membres de l’équipe tout en leur faisant faire plus de travail, et ce, sans les stresser davantage.
On voit fondre, comme neige au soleil, les délais d’attente avant la prochaine réparation et les temps de cycle. Les commandes de pièces sont plus stables. Donc, en plus d’atteindre une certaine harmonie, il est possible de faire des gains substantiels en productivité.
Comment s’y prendre ? C’est souvent l’embêtement numéro un de ceux qui aimeraient briser le cycle de recevoir le lundi et livrer le vendredi. Les gens se demandent comment prendre le rendez-vous de réception au bon moment pour le client. C’est là que l’outil de planification de capacité ProgiPlanning entre en ligne de compte. Il connecte littéralement l’agente de liaison au reste de l’atelier et permet à l’équipe de s’organiser facilement.
Saviez-vous que ?
L’un des trucs pour savoir si votre atelier est victime de goulots d’étranglement est de regarder vos heures de peinture produites par jour. Si elles varient énormément d’un jour à l’autre, c’est un indice majeur que votre atelier souffre de goulots d’étranglement.