Progi

Robert, l’employé que tout le monde s’arrache

Salut, c’est Alex de Progi.

Pour clore le mois de la capacité 2025, je voulais vous parler de vos employés, et plus particulièrement de Robert.

Robert, c’est le gars fiable, canadien de souche, il a probablement 50 ans et plus, il râle un peu, mais jamais vraiment, il sait faire toutes les jobs, rapidement, parfaitement. Il transporte de belles valeurs de travail. Notamment, il fait bien ce qu’on lui dit. Le paradis.

La bonne nouvelle, c’est que les Robert sont la tranche démographique la plus représentée dans le marché de la carrosserie aujourd’hui ; 31 %, si ma mémoire est bonne.

La mauvaise nouvelle, c’est qu’il ne leur reste pas 100 ans dans le marché de l’emploi. L’autre mauvaise nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de Robert pour tout le monde. La troisième mauvaise nouvelle, c’est que tous les Robert n’ont pas le même niveau de talent.

Mais je connais bien des gestionnaires qui, s’ils avaient une baguette magique, peupleraient leurs ateliers de Robert, à la recherche de la sacrosainte expérience.

Mais là, ils s’en vont. Quels sont nos choix ?

Il y a supplier Robert de rester. On voit plein de stratégies pour garder Robert : reste, mais juste deux jours, reste, mais des demi-journées, reste, mais comme formateur, reste et travaille quand tu veux. Bref, c’est intéressant, mais c’est comme mettre du caulking sur un exhaust troué, on sent le caractère éphémère de la manœuvre.

L’automatisation ? Il y a certainement des choses intéressantes qui sont disponibles, notamment dans les chambres à peinture, mais ce sont de bons investissements. Ça ne fait pas tout, et il ne faut jamais sous-estimer qu’un maître doit rester autour afin de corriger les machines.

Donc, ce ne sont pas des réponses extrêmement pertinentes parce qu’elles ne construisent pas le savoir-faire des carrossiers à l’intérieur de l’entreprise.

Il reste la jeunesse (parfois la quasi-jeunesse) et l’immigration comme solutions phares. Et croyez-moi, si vous pensez que ce sont des solutions faciles, vous êtes prêts pour une ride

Les autres générations et les gens provenant de la diversité arrivent avec des valeurs de travail différentes, des compétences peu développées ou développées différemment. Si vous ne vous en méfiez pas, sauf être chanceux, vous ne produirez probablement pas en qualité, en quantité et en harmonie avec ce que vous voulez réaliser.

Cela prend un mindset qui va au-delà de désirer de la main-d’œuvre. C’est de définir son atelier dans des conditions souhaitables et de créer une culture forte dans votre entreprise.

Simon Sinek disait, lors d’une de ses conférences, qu’il ne faut pas jouer le jeu des organisations comme des parties de football, comme si la partie était finie à un moment donné et que l’on comptait les points et hop, on gagnait. Non, c’est une partie infinie, et investir dans sa culture (mais aussi sa formation, son innovation), c’est chaque jour, pour toujours. Et si vous ne vous occupez pas de votre culture, elle s’occupera de vous et les résultats seront des taux de roulement élevés, une ambiance lourde, une qualité de travail qui n’est pas à la hauteur.

Vous n’avez pas besoin d’aller chercher un consultant sénior pour savoir ce que vous voulez vivre dans votre atelier. Un début, c’est un bout de papier, quelques mots qui expliquent qui vous voulez être comme entreprise et comment vous voulez l’être. On part petit et on grandit.

Quelques conseils pour bâtir votre culture d’entreprise :

Au final, l’entreprise est une aventure humaine. Vous avez beau avoir les préjugés que vous voulez, il y a des talents qui forgeront votre avenir chez les jeunes et des perles dans la diversité. C’est à vous de leur offrir un espace pour atteindre leur potentiel.

Vous voulez que chaque ressource soit utilisée au bon moment et à son meilleur ? C’est l’heure de découvrir ProgiPlanning.

Contactez-nous dès aujourd’hui pour obtenir une démo.

Je vous laisse sur un pro tip pour vos monteurs/démonteurs : les gars de mécanique sont une clientèle intéressante pour vous. Ils se dépatouillent dans un garage, ont des points de repère. Ça fait parfois de bonnes recrues.


Article par Alexandre Rocheleau